Les premiers documents connus sur la signification divinatoire des cartes datent du début du XVIIIème siècle. Découverts en Italie, ils donnent la liste des cartes ainsi que leurs significations divinatoires. La cartomancie se développe et s’enrichit ensuite au cours du XIXème siècle de jeux de cartes originaux et de manuels pratiques. Cette forme de divination est sans doute aujourd’hui la plus pratiquée en Occident, aussi bien par des amateurs que par des professionnels.

Qu’il s’agisse de l’utilisation d’un tarot de Marseille, d’un tarot classique ou d’un jeu de cartes classique de 32 ou 52 cartes, la cartomancie répond à un certain nombre de règles. A chaque domaine étudié correspond un tirage particulier. Le tirage en croix permet par exemple de répondre à une question bien précise, alors que le tirage pyramidal répondra à une question ayant trait au domaine professionnel.

Le tarot est composé de 78 cartes réparties en 22 arcanes majeurs et 56 arcanes mineurs. Les arcanes majeurs représentent des personnages à la symbolique ésotérique forte.
Les arcanes mineurs sont répartis en quatre catégories, qui correspondent à celles des cartes classiques, à savoir les trèfles, les cœurs, les carreaux et les piques. Les trèfles, ou deniers au tarot, sont associés au domaine matériel et financier. Les cœurs, ou coupes, sont associés au domaine sentimental et affectif. Les carreaux, ou bâtons, sont associés au domaine professionnel. Enfin les piques, ou épées, sont associés au domaine spirituel.

De plus en plus de particuliers s’initient à l’art de la divination par les cartes. D’un abord assez simple, la cartomancie fait l’objet de nombreuses études et de nombreux sujets, permettant ainsi à tous ceux qui souhaitent se lancer de l’appréhender dans les meilleures conditions.

La chirologie n’a pas de vocation prédictive mais permet plutôt de tracer un portrait psychique et psychologique de la personne qui consulte. La chirologie repose sur des fondements scientifiques, alors que la chiromancie relève purement du symbolisme.

Les premiers écrits sur la chiromancie ont été découverts en Asie et remontent au IIIème siècle avant Jésus Christ. On en retrouve cependant également des traces plus anciennes en Egypte et dans la Grèce Antique. Elle aurait d’ailleurs suscité l’intérêt de grands philosophes tels que Platon ou Aristote.
Très vite, l’ère chrétienne considère la chiromancie comme une forme de sorcellerie, et les chiromanciens de l’époque sont alors exécutés les uns après les autres.

Ce n’est que vers la fin du XIXème siècle que la chiromancie retrouve ses lettres de noblesse. En France, Alexandre Dumas fut d’ailleurs malgré lui celui par qui l’interprétation des lignes de la main fît sensation dans l’Europe toute entière. Une supercherie montée de toute pièce avec Anne Victorine Savigny, plus connue par la suite sous le nom de Madame de Thèbes, fît apparaître de réels dons de chiromanciennes chez celle-ci.

C’est à peu près à cette époque que la chirologie fait son apparition grâce à deux français, le capitaine D’Arpentigny et Adrien Adolphe Desbarolles. Leurs travaux ont ainsi permis d’établir un classement des types de mains, classement encore utilisé de nos jours.

Mais comme nous l’avons précisé précédemment, la chirologie et la chiromancie poursuivent des buts très différents.

La chiromancie divise la main en monts et en lignes rattachés à un aspect de la personnalité (sensualité, sens des affaires, leadership, etc.) ou symbolisant un domaine particulier (vie, cœur, destin, chance, etc.). Elle permet ainsi de connaître son chemin de vie, mais également de mieux se connaître pour pouvoir avancer.
Si la chiromancie a toujours eu des adeptes, et en a encore aujourd’hui, c’est sans aucun doute parce que son outil de prédiction est l’individu lui-même.